Nostalgique jusqu'au bout.

 C'était si bien avant. Et puis le temps passe, les gens changent. Tu t’éloignes de la plupart et ceux qui restent  t’indiffères. Tu vis mais tu ne sais plus pourquoi, ni pour qui, ni même pour aller ou? ; a la destination finale, la ou tout s’achève, ou peut-être la ou tout commence enfin. Le monde est  cruel, la vie est injuste. Tu ne trouves plus la force de te battre ici bas. T’es la assis et tu ères dans ton monde de coton, t’as pas envie d’en sortir, t’as pas envie que quelqu’un vienne interrompre ce rêve, et tu subit le temps qui passe, qui traine et qui repasse, qui casse, qui blesse ou qui rassure. Et puis tu penses, puisque c’est la seule chose qui te retient encore, pour laquelle tu trouves de l’intérêt. A tous ceux qui t’ont aimer vraiment, mais qui sont désormais trop loin. Tu t’éclipse loin dans tes rêves, la ou personne ne pourrait te retrouver, et tu espère fort t’y perdre a tout jamais. Dans ta tête c’est comme un espèce de coma permanent ou tout se mélange et s’entrechoque. T’es la et tu subit simplement ton destin, t’attends que quelque chose se passe, qu’une bombe explose sur la ville ou juste qu’il te rappel. T’imagines comment aurait ta vie si t’aurais fait d’autres choix. T’aimerais bien trouver quelqu’un qui te comprenne dans ce monde, mais tu cherches pas vraiment. T’observe les gens que tu ne comprends pas, avec leurs manières de s’habiller et leurs rires idiots. Tu penses, quand il te reste un coin de l’esprit libre, a comment les faire souffrir comme eux t’ont fait souffrir. Tu regrettes ce que tu aurais pu avoir mais que tu n’as jamais eu, tout comme ceux que tu as eu mais que tu aurais préfère ne pas avoir. T’écris des textes sans intérêt, pour défouler ta peine. Tu penses trop et toujours trop. Tu  te questionnes sur a peu prés tout les sujets questionnables et tu te demandes si les autres font pareil. Suis-je concrètement la? Qu’est-ce qui me retiens de tout envoyer chier? Y’aura t-il une fin? Etre Fou. Fou et Désespéré.

La première photo, c’est moi, dans un hôtel abandonné près de chez moi. La deuxième, c’est moi, dans une espèce de boulangerie/bar, qui me photographie du retardateur, posé sur une table à côté, ouais la meuf hors-sujet. La dernière photo, c’est Samantha, une meuf qui à la base, est trop bien, dans un chantier d’une maison en construction.